La roulette de queue TOP
Depuis la création du Kiebitz début des années 80, le mécanisme de la roulette de queue a fait l'objet d'une évolution importante. La version "contemporaine" est plus technique et mieux adaptée à un appareil dont le poids maximum au décollage peut atteindre 450 kg. D'après nos estimations, au poids maximum, la roulette doit supporter +- 50KG.
La roulette
Avant de se lancer dans la construction, il est préférable de choisir sa roulette. Pour cela, on doit envisager de nombreux paramètres : poids, dimensions, à chambre à air ou bandage plein, jante plastique ou métallique, etc ... Même si on peut parfois lire ou entendre qu'il n'y a rien de plus fiable qu'un bandage plein, notre choix s'est porté sur une roue avec jante en acier montée d'un pneu de 200X50 et d'une chambre à air. Le futur ne nous donnera peut-être par raison, la fourche doit donc être suffisamment "standard" pour accueillir d'autres roulettes.
La fourche
A condition d'avoir le matériel pour souder, la fourche peut être très vite faite. Contrairement au plan, les câbles de commande seront fixés sur un palonnier posé au sommet de l'axe de pivotement et non pas sur la fourche elle-même. Cela complexifie un peu la réalisation de cet axe, mais ça augmente l'efficacité de la commande. Le carré qui accueille le palonnier est usiné par un copain, celui du palonnier est obtenu à l'huile de coude ;-)
L'amortisseur
L'amortissement est assuré par un ressort fixé dans le prolongement du tube fixe de la dérive. Les fixations doivent être suffisamment solides pour supporter la charge et retenir l'ensemble du système une fois que l'appareil est en vol.
Le bras oscillant et ses fixations
Le bras oscillant ; trois tubes d'ermeto de 20x1, un réceptacle pour le ressort et le corps de rotation pour la fourche. Ce dernier est tourné hors d'un tube d'acier. Ses deux buselures, également réalisées au tour, sont en bronze poreux. Pour pouvoir injecter de la graisse périodiquement dans le système, on pose un graisseur sur le corps de rotation. Le lubrifiant circulera librement dans des rigoles hélicoïdales taillées dans les paliers en bronze.
Même si le dessin semble correct, il ne faut pas souder le corps de rotation verticalement ! En effet, en le soudant de la sorte, une bonne partie de l'angle de chasse de la fourche serait neutralisé. Nous appliquons donc un angle de 10°. Ainsi, une fois au sol et chargé, la rotation s'effectue perpendiculairement au sol tout en conservant la chasse de la fourche.
On ajuste la largeur du bras, on presse les paliers en nylon, on positionne l'ensemble sur le fuselage et on pointe.
On termine les soudures sur un support spécial qui empêche les pièces de s'ouvrir durant cette opération.
Il ne nous reste plus qu'à protéger tout ce petit monde. Après une couche de primer époxy, on passe la peinture.
La pose sur le fuselage ! On voit enfin ce que ça donne, et cela fait déjà une roue sur trois au sol. En plus des rivets, on colle les pièces au Sikaflex. Les plus observateurs remarquent que la roue n'est pas celle du début ;-)
La réalisation des fixations est assez simple. Par contre, leur positionnement sur les longerons et un point délicat.