La mise en croix
La mise en croix est sans aucun doute l'étape la plus importante depuis le début de la construction. C'est ici que nous allons assembler notre appareil pour la première fois et, surtout, c'est ici que nous allons réaliser différentes opérations toutes décisives pour le comportement en vol.
Ne disposant pas d'un atelier suffisamment grand et puisque les tarifs des locations sont assez dissuasifs, nous avons acheté un chapiteau de 6M X 10M. Ces dimensions sont parfaites pour effectuer un tel travail... et pour célébrer le premier vol le moment venu aussi... ;-))
Ne disposant pas d'un atelier suffisamment grand et puisque les tarifs des locations sont assez dissuasifs, nous avons acheté un chapiteau de 6M X 10M. Ces dimensions sont parfaites pour effectuer un tel travail... et pour célébrer le premier vol le moment venu aussi... ;-))
Première étape, positionner le fuselage de niveau sur les axes de tangage (Cfr plan P) et de roulis. Ensuite, on positionne l'aile inférieure, calée à +2,5° en son centre, de manière à ce que les longerons coïncident bien avec les dispositifs de fixation au fuselage. Notez que pour la suite des évènements, il est capital de soutenir l'aile à xxxxcm de part et d'autre du centre. En effet, en la supportant trop près de l'emplanture, les saumons "pendraient" trop bas, et vice versa. Une telle erreur modifierait le dièdre de l'aile inférieure et en donnerait un à l'aile supérieure !!!
En parallèle aux réglages de l’incidence et du positionnement latéral, il faut également contrôler l’équerrage aile/fuselage. Pour s’assurer que les mesures entre chaque bout d’aile et la queue sont identiques, on utilise du fil à linge (câble d’acier plastifié). C’est solide et surtout non extensible, contrairement à une ficelle en nylon, par exemple. Une fois que tout ce petit monde est réglé, on peut sortir la foreuse et la riveteuse. Plus les « U » en inox seront emboités profondément, plus le dispositif sera solide. Ceci dit, il faut être tarès prudent en forant les trous car la mèche sort très près des longerons. Enfin, il faut aussi s’armer de patience pour poser les rivets… D’ailleurs, l’opération est tellement délicate et inconfortable qu’on se contente du minimum de rivets nécessaires. Le reste sera placé une fois qu’on pourra remettre le fuselage dans une position plus propice pour terminer ce travail.
On place à présent le berceau qui supporte l’aile supérieure durant sa mise en œuvre. Ensuite, exactement comme pour l’autre aile, on donne l’incidence positive de 2,5° et on positionne latéralement. L’équerrage aile/fuselage et la position vers l’avant de cette aile, sont obtenus en se référant au bord d’attaque de l’aile inférieure.
Les mats et leurs fixations ont été préparés minutieusement, tout reste parfaitement réglé une fois qu’ils sont introduits entre les longerons. Par contre, évitez de faire comme nous : les pièces P5 2.4 17 vont en haut et les P5 2.1 14 vont en bas… !!! Cette inversion n’est pas très grave, mais elle nous a obligé à refaire des pièces spéciales (mais approuvées par M Platzer, et les copains) pour l’aile supérieure.
Les mats et leurs fixations ont été préparés minutieusement, tout reste parfaitement réglé une fois qu’ils sont introduits entre les longerons. Par contre, évitez de faire comme nous : les pièces P5 2.4 17 vont en haut et les P5 2.1 14 vont en bas… !!! Cette inversion n’est pas très grave, mais elle nous a obligé à refaire des pièces spéciales (mais approuvées par M Platzer, et les copains) pour l’aile supérieure.
Il ne reste plus qu’à poser la cabane. Cette opération est assez facile à réaliser car grâce au berceau et aux mats, l’ensemble est déjà bien rigide. Les tubulures une fois fixées à l’aile supérieure, on détermine leurs longueurs, on coupe et on écrase les extrémités dans lesquelles les pattes de 4mm s’introduisent.
Dernière étape de la mise en croix, les câblages. Ce travail est fastidieux, mais ici non plus, pas de difficulté majeure. Cependant, pour éviter les mauvaises surprises et le gaspillage, la qualité et le contrôle des sertissages doivent être vérifiés en permanence. De plus, ce point fait partie des "point to check" de M Platzer.
Une fois que tout semble bon, on termine par recouper toutes les visses à la bonne longueur. Le but, comme d’habitude, étant d’avoir du filet juste là où c’est nécessaire. Pour une sécurité maximale, et même si on utilise des écrous nylstop, on applique du frein filet Loctite. Du mastique souple Sikaflex vient compléter la fixation des différents mats aux longerons. Dernier détail, on protège les câbles en ‘X’ dans les ailes. A ce sujet, il ne faut pas avoir peur de les tendres sérieusement. Enfin, avec la plus grande des prudences, on termine le rivetage des pièces inox.
Voici le résultat, contrôlé par M. Platzer ce 28 avril 2013. Visiblement, nous avons bien travaillé, tout est en ordre !
Au passage, tous nos remerciements à Fabian, notre traducteur du jours ;-)
Au passage, tous nos remerciements à Fabian, notre traducteur du jours ;-)